Test Star Wars Jedi : Fallen Order (2024)

Si Star Wars Jedi : Fallen Order possédait un générique d’ouverture semblable à celui des longs-métrages, il ressemblerait sans doute à ça :

C’est une période sombre pour les amateurs de jeux Star Wars solo.

Depuis qu’EA a obtenu les droits d’exploitation de la licence en 2013, seuls deux jeux Battlefront ont été produits. Un seul proposait une courte campagne solo.

Aujourd’hui Respawn, développeur de Titanfall 2, revient avec Star Wars Jedi : Fallen Order, une grande et audacieuse aventure axée sur la narration et jouable à la troisième personne, qui se trouve être extrêmement réussie,

faisant souffler un vent d’espoir et de liberté sur la galaxie...

Jedi : Fallen Order condense toutes les qualités attendues dans un bon jeu d’aventure/action Star Wars. Il s’agit d’un mélange des genres puisant son inspiration du côté de Dark Souls pour l’exploration et les combats et d’Uncharted en terme de rythme et d’action, qui s’avère particulièrement approprié pour ce Retour du Jedi (jouable).

Faisant écho à la période de la saga explorée - entre les épisodes III et IV, des temps particulièrement sombres pour l’ordre Jedi et la galaxie dans son ensemble - l’intrigue évoque largement les traumatismes engendrés par la purge Jedi orchestrée cinq ans plus tôt par Palpatine et Vador. Vous incarnez le jeune Jedi Cal Kestis, assisté dans sa quête par Cere Junda, son nouveau mentor, qui se trouvent tous deux être des survivants rongés par la culpabilité et les remords liés à la façon dont ils ont échappé à l’Ordre 66. Cameron Monaghan livre une performance honorable dans la peau de Cal, même si ce dernier ne développe jamais une personnalité forte le distançant des autres personnages Jedi standards. Il s’agit du Jedi typique, qui même durant les moments les sombres de l’aventure n’est jamais tenté par le côté obscur ou la vengeance - il a juste besoin d’être encouragé. Celui-ci est complètement éclipsé par la performance tourmentée de Debra Wilson dans le rôle de Cere, en particulier durant la seconde moitié de l’aventure, lorsque celle-ci revit ses moments les plus sombres et fait face aux conséquences de ses actes avec une répulsion clairement lisible sur son visage. Même le personnage de la Deuxième Soeur, inquisitrice chasseuse de Jedi et antagoniste principale de l’aventure, fait montre d’une profondeur inattendue - qui la distance agréablement de ses homologues à la méchanceté bidimensionnelle de la série animée Star Wars : Rebels.

Cal est complètement eclipsé par la performance tourmentée de Debra Wilson dans le rôle de Cere.

Toute cette noirceur signifie qu’on retrouve peu du charme enjoué de la trilogie originale, bien que celui-ci transparaisse encore par intermittences. Les moments plus légers du titre sont à mettre en grande partie au crédit de Gris, capitaine du vaisseau Mantis pourvu de quatre bras et BD-1, droïde à deux pattes adorable, présent à vos côtés en permanence. Bien que ce dernier soit à peine plus grand que les jumelles de Luke, il se révèle incroyablement utile. Non seulement grâce à ses capacités de piratage, qui complètent efficacement les vôtres, mais également en quittant occasionnellement votre dos pour attirer votre attention sur les éléments que vous pouvez scanner afin de les débloquer dans l’encyclopédie intégrée au jeu, tandis que les diodes présentes sur sa tête indiquent votre niveau de santé sans encombrer l’écran. S’apparentant à une relecture d’Indiana Jones à la sauce Star Wars (dont Lucas doit probablement être fier), la quête principale voit notre Jedi rouquin et son équipe arpenter plusieurs planètes. Vous êtes ainsi amené à visiter les couloirs froids et métalliques des installations impériales, les jungles denses de Kashyyyk, planète d’origine des Wookies, l’inhospitalière Dathomir et ses vastes étendues de poussière rouge, ainsi que d’autres lieux moins connus possédant chacun une atmosphère et des décors singuliers, comme ces anciennes tombes aliens que vous êtes amené à explorer. Bien qu’elles puissent paraître étriquées au premier abord, la quasi-totalité des planètes que vous visitez se révèlent en réalité étonnamment vastes, avec de grandes sections et de nombreux raccourcis que vous débloquerez ou franchirez une fois les capacités adéquates obtenues. Les environnements différent énormément d’une zone à l’autre, comme la très exotique Forêt des Ombres de Kashyyyk, abritant des plantes carnivores effrayantes. D’autres renferment des galeries souterraines et d’anciens temples, contrastant largement avec les décors traditionnels de Star Wars. La grande majorité des énigmes se révèlent simples et amusantes - imaginez Lara Croft disposant de la capacité de figer momentanément les objets en mouvement et de déplacer des rochers par la seule force de l’esprit - bien qu’une ou deux m’aient donné pas mal de fil à retordre. Mais celles-ci sont réparties intelligemment au fil de l’aventure, ce qui évite qu’un certain sentiment de répétitivité ne s’installe.

Le soin apporté aux détails et le respect évident du matériel source transparaissent à tous les niveaux.

L’exploration occupe une place centrale sur ces cartes, avec des coffres remplis d’objets cosmétiques et d’Échos de Force (équivalent Jedi des journaux audio) disséminés partout. Ce qui vous pousse constamment à emprunter des chemins détournés lorsque l’ indicateur sur votre carte vous indique vaguement la direction à suivre - et à retourner sur les planètes préalablement visitées - afin de voir ce que vous serez en mesure d’y trouver après avoir obtenu une nouvelle compétence. En de rares occasions, généralement après un combat optionnel exigeant ou une énigme assez délicate, vous pourrez même mettre la main sur un coffre renfermant un item qui affecte le gameplay, comme un stimulateur de santé supplémentaire ou une augmentation permanente de votre barre de vie ou de force. Des récompenses suffisamment impactantes pour vous pousser à fouiller les moindres recoins de chaque niveau. Dès la scène d’ouverture, montrant un univers en plein démantèlement, où les vestiges de la prélogie sont littéralement mis au rebut tandis que l’Empire construit sa nouvelle flotte, le soin apporté aux détails et le respect évident du matériel source transparaissent à tous les niveaux. Quoi que vous pensiez des jeux Star Wars édités par EA, les deux Battlefront se révélaient particulièrement réussis et authentiques sur le plan visuel et sonore, et il en va de même pour Jedi : Fallen Order. La seule exception à la règle se résume aux Wookies, en raison d’une technologie actuelle trop limitée pour offrir une représentation vraiment fidèle de ces boules de poil humanoïdes. Comme on pouvait s’en douter, ces modèles et environnements détaillés ont un coût en terme de performances : bien que le jeu viste les 60 images par seconde en mode performance sur Xbox One X et Playstation 4 Pro, il peine parfois à maintenir un tel framerate, et ce constat s’applique également à la version PC lorsque les réglages ultra sont sélectionnés, ce même sur une tour équipée d’une GTX 2080. Par ailleurs, comme c’est le cas pour beaucoup jeux basés sur l’Unreal Engine 4, les saccades sont courantes lorsque vous pénétrez dans un nouvelle zone (le temps que les différents éléments se chargent), fort heureusement, ces désagréments n’ont plus court lorsque les choses sérieuses commencent. L’écran de jeu n’est pas encombré par la présence de minimaps ou des marqueurs de quête, ce qui contribue à mettre en valeur les environnements les plus vastes. Prenant la forme d’une projection holographique minimaliste, votre carte s’avère peu indiquée pour une navigation précise, mais vous donne une vague idée de la direction à suivre. Ce qui reste particulièrement utile lorsque vous tentez de rejoindre votre vaisseau après avoir terminé un objectif principal, étant donné qu’il n’existe pas de système de voyage rapide et qu’il n’est pas rare de se tromper de chemin ou de tourner en rond. J’ai également apprécié le fait que la carte vous indique clairement les zones encore inaccessibles (nécessitant l’obtention de certaines capacités) ainsi que celles auxquelles vous êtes en mesure d’accéder grâce aux aptitudes que vous avez récemment débloquées. C’est un énorme gain de temps. Il ne faut pas non plus attendre très longtemps avant que l’intrigue ne distille des séquences d’action explosives empruntant beaucoup à Uncharted, dans lesquelles tout s’écroule autour de Cal mais les éléments tombent toujours dans la bonne position afin de lui permettre de poursuivre sa progression. Jedi : Fallen Order reprend à son compte tous les aspects incontournables du jeu d’action/aventure à la troisième personne : escalader des surfaces irrégulières, grimper le long des poutres, dévaler les pentes en glissant, utiliser des cordes pour se balancer, courir sur les murs, et plus encore, et ces séquences se révèlent encore plus palpitantes lorsque ces différents mouvements doivent être enchaînes selon un timing précis (sachant qu’une chute vous replace instantanément au début de la séquence et vous déleste seulement d’une petite partie de votre barre de santé, ce qui rend le fait de manquer plusieurs fois un saut relativement peu pénalisant). Ces passages deviennent de plus en plus plaisants à mesure que vous obtenez de nouveaux pouvoirs et les améliorez, ce qui contribue à distinguer ces phases de jeu des cabrioles similaires de Nathan Drake et Lara Croft.

Les combats vous opposant à de boss et autres menaces équipées de sabre-lasers ou d’armes apparentées, bénéficient d’excellentes animations.

Il ne faut pas non plus attendre très longtemps avant que Cal ne dégaine son sabre laser. Il s’agit en réalité de la seule arme que vous manierez (Cal semblant apparemment beaucoup plus opposé à l’utilisation des blasters que Luke ou même Obi-Wan). Sa prise en main s’avère agréable et les sensations qu’il procure globalement excellentes, grâce à un rendu visuel et sonore fidèle à celui des long-métrages. Si les combats s’avèrent moins techniques que ceux de Dark Souls, Jedi : Fallen Order emprunte énormément à la série de FromSoftware, avec des affrontements mettant l’accent sur le timing précis des coups, des parades et des esquives, et la nécessité de mémoriser les schémas d’attaque ennemis. En sélectionnant le mode Maître Jedi (troisième niveau de difficulté sur un total de quatre), la quasi-totalié des ennemis constituait une menace importante lorsque j’avais le malheur de baisser ma garde - à l’exception des Storm Troopers de base, ridiculement faibles, mourant en un coup de sabre ou de blaster (lorsque vous renvoyez leurs tirs avec le timing adéquat). Les combats vous opposant à de boss et autres menaces équipées de sabre-lasers ou d’armes apparentées, bénéficient d’excellentes animations et d’effets visuels impressionnants (avec des lames colorées tournoyant, s’entrechoquant et produisant de gerbes d’étincelles). Ce type d’ennemi possède une barre supplémentaire devant être préalablement vidée avant que vous ne pussiez l’ attaquer frontalement et entamer sa jauge de vie (au lieu de devoir préalablement esquiver ou réaliser une parade pour pouvoir contre-attaquer), et cela donne lieu à certaines situations vous rappelant indubitablement la scène du Retour du Jedi où Luke s’acharne furieusement sur Vador pour finalement lui trancher la main. Bien évidemment, il ne suffit pas uniquement de marteler les touches pour vider ces jauges : les ennemis virent au rouge clignotant lorsqu’ils sont sur le point d’effectuer une attaque impossible à bloquer, et vous devrez effectuez une roulade, un pas de côté ou un saut pour l’esquiver. Se mesurer à plusieurs adversaires - même les plus faibles et communs d’entre eux - s’avère toujours risqué, surtout lorsque vous devez gérer simultanément des attaques à distance et de mêlée. Maîtriser cette exigeante chorégraphie à géométrie variable s’avère toujours gratifiant - une satisfaction se retrouvant par ailleurs amplifiée par la présence d’un vaste éventail de menaces, qu’il s’agisse d’insectes surdimensionnés, de créatures gigantesques ou des engins militaires impériaux les plus iconiques.

Durant l’aventure, vous amasserez différentes pièces destinées à votre sabre laser (ainsi que des skins pour BD-1, votre vaisseau et de nouvelles tenues pour votre personnage), qui vous permettront de personnaliser (individuellement) le design de son émetteur, son activateur, sa poignée, sa garde, la couleur de sa lame ou encore le matériau utilisé. Différents styles ornementaux sont disponibles et peuvent être mélangés et assortis afin de créer un sabre unique, bien que rien de tout cela n’ait réellement d’impact sur son maniement. Il s’agit d’une constante (à l’exception d’une poignée d’améliorations déblocables via l’arbre de compétences), signifiant que sa maîtrise dépend entièrement de votre dextérité durant les combats. Il convient également de noter que seule une petite poignée de ces articles cosmétiques sont exclusifs à l’édition Deluxe du titre - sachant qu’aucun article supplémentaire n’est actuellement proposé sous forme de DLC payant. Mon principal grief au sujet du sabre laser concerne le fait qu’il ne semble pas toujours aussi puissant qu’il devrait l’être, et cela est dû en grande partie à la conception du jeu et à des raisons techniques. S’il est possible de trancher facilement les petites créatures hostiles et les droïdes en deux (voire même de démembrer les plus imposants d’entre eux), ce qui ne s’applique malheureusement pas aux ennemis humanoïdes (Storm Troopers, Scout Troopers, Purge Trooper et une poignée d’autres). Cela n’a généralement rien d’insurmontable, excepté lors des sympathiques exécutions brutales (se déclenchant souvent automatiquement), dont l’impact se serait retrouvé amplifié par la présence de démembrements.

Ne pas être en mesure d’accéder à une zone à cause d’une simple porte lorsque vous disposez du chalumeau le plus efficace de la galaxie semble assez absurde.

Il en va de même en ce qui concerne le manque d’interactions entre le sabre laser et l’environnement, qui se résument à quelques entailles rougeoyantes temporaires ou au fait de détruire des poteries se brisant de toute manière au moindre contact. Ne pas être en mesure d’accéder à une zone à cause d’une simple porte lorsque vous disposez du chalumeau le plus efficace de la galaxie (comme les long-métrages l’ont prouvé à plusieurs reprises) semble assez absurde. Les éléments des niveaux pouvant être tranchés d’un coup de sabre sont en réalité assez rares, si l’on excepte les câbles ou la végétation vous barrant occasionnellement la route. Si ce type de concessions n’a rien de surprenant dans un jeu vidéo, elles restreignent inévitablement l’immersion et la sensation de pouvoir incarner un Jedi. Les pouvoirs que Cal débloque au fil de l’aventure se révèlent également incroyablement conventionnels lorqu’on les compare à ceux proposés par de nombreux autres jeux Star Wars. Il ne dispose que de trois capacités actives : paralyser/étourdir, projeter et attirer - oubliez les éclairs, la persuasion de force ou la super vitesse. Mais ceux-ci ont le mérite d’être utilisés à différentes fins, qu’il s’agisse des combats ou de la résolution d’énigmes, ce qui vous donne le sentiment qu’ils sont plus diversifiés qu’ils ne le sont en réalité. Je ne me lasserai par ailleurs jamais de la possibilité de m‘approcher d’un adversaire puissant et de le projeter dans le vide afin d’éviter un combat tendu, et de venir rapidement à bout de n’importe quel ennemi volant en l’attirant à portée de mon sabre laser. Sur le plan thématique, le fait que votre jauge de Force se remplisse lorsque vous frappez les ennemis avec votre sabre laser va a l’encontre de la philosophie Jedi telle que nous la connaissons - mais il s’agit encore une fois d’un jeu vidéo. J’aurais toutefois apprécié la présence d’une capacité télékinétique similaire à celle de Control, me permettant de saisir des objets au sein de l’environnement pour les projeter sur les ennemis - avantage Remedy dans ce domaine.

Dans Jedi : Fallen Order, la mort est loin d’être sans conséquences.

Dans Jedi : Fallen Order, la mort est loin d’être sans conséquences : Respawn (dont le logo s’affiche à l’écran chaque fois que vous mordez la poussière) emprunte beaucoup à Dark Souls et consorts dans ce domaine, en se montrant toutefois beaucoup moins punitif. Répartis sur les différentes maps, les sceaux de méditation Jedi vous permettent non seulement de sauvegarder votre progression et de dépenser les points de compétence que vous avez acquis, mais également de vous reposer, ce qui aura non seulement pour effet de restaurer vos jauges de vie et de Force, mais également de recharger vos stimulateurs de santé (qui vous permettent de remplir votre barre de vie même durant les combats, si tant que est que vous disposiez de quelques secondes de répit). À l’instar de Dark Souls, utiliser ces points de restauration entraîne également la réapparition de tous les ennemis sur la carte. Considérant à quel point certains peuvent se montrer coriaces, cette décision ne doit pas être prise à la légère.

Lorsque vous mourez (ce qui se produira assez souvent), vous perdez l’ensemble de l’expérience que vous avez accumulée (sous forme de points de compétence) et devez retourner affronter votre bourreau pour les récupérer, ce qui contribue à créer un bref sentiment de rivalité et d’enjeux. C’est précisément ici que Jedi : Fallen Order s’émancipe de ses modèles : au lieu d’affronter un ennemi vous ayant déjà vaincu, avec potentiellement moins de santé que lors de votre précédente rencontre, le premier coup que vous lui infligez restaure entièrement votre jauge de santé et de Force (ainsi que l’XP perdue), ce qui vous permet de les affronter en étant en pleine possession de vos moyens. Il s’agit d’une excellente façon de vous remettre en selle lorsque vous avez besoin d’un petit coup de pouce pour vaincre un ennemi coriace et ainsi éviter que la situation ne se reproduise trop souvent. L’arbre dans lequel vous dépensez ces points de compétence durement gagnés propose quelques capacités essentielles - notamment le lancer de sabre - mais la plupart s’apparentent à des améliorations incrémentales de vos barres de santé et de Force ou à des mouvements spécifiques présentant un faible intérêt. À la fin du jeu, j’avais débloqué la quasi-totalité des compétences et n’ai donc jamais ressenti le besoin de me spécialiser dans un domaine particulier en prévision d’une prochaine session. Sachant que la plupart des aptitudes les plus intéressantes se débloquent dans le cadre de l’histoire. Sans vous spoiler la conclusion, l’aventure de Jedi : Fallen Order s’achève au bout d’une vingtaine d’heures, sur un combat de boss intense et un final palpitant, ne laissant pas ouvertement entrevoir la possibilité d’une suite venant résoudre certains éléments d’intrigue laissés en suspens. À l’instar de Titanic, nous savons déjà comment tout cela se terminera et quelle sera la situation 13 ans plus tard, au moment d’Un Nouvel Espoir : Cal n’était pas le Jedi destiné à vaincre Vador ou à détruire l’Empire, et il reste appréciable que sa place dans la chronologie et son importance dans l'univers Star Wars soient respectées.

Avec Jedi : Fallen Order, nous tenons enfin le grand jeu d’action/aventure solo Star Wars que nous attendions depuis si longtemps. Profitant d’un casting fort et d’une intrigue sombre restant fidèles aux canons Star Wars, de combats nerveux et exigeants, de phases de plateformes stimulantes, d’énigmes décentes, et vous offrant la possibilité d’explorer une grande variété de lieux, ce jeu est une réussite à tous points de vue.

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Author: Msgr. Benton Quitzon

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